Si les dimensions « politiques » et réglementaires du marché de l’autoconsommation photovoltaïque dans le secteur résidentiel sont déjà bien connues, les tendances de terrain à l’œuvre dans les territoires sont moins systématiquement documentées.
En particulier, les aspects relatifs à l’acceptabilité sociale, ou encore aux évolutions des pratiques et usages, méritent d’être approfondis.
Il apparaît en effet souvent difficile de retracer les motifs conduisant certains utilisateurs à décider de ne pas investir dans l’autoconsommation (alors qu’ils auraient rationnellement intérêt à le faire). Réciproquement, on observe que certains usagers prennent quant à eux la décision d’investir, sans pour autant que l’intérêt du modèle économique ne soit clairement établi dans leur situation précise.
Les facteurs non-économiques retenus pour mener l’étude découlent de trois angles d’analyse distincts :
Nomadéis conduira une analyse approfondie de la littérature existante et valorisera sa base de données interne sur l’autoconsommation, constituée d’observations, ressources et résultats issus de précédentes missions.
Une série d’entretiens qualitatifs seront menés, sur le modèle semi-directif (grille d’entretien ouverte), auprès d’un panel d’acteurs sélectionnés pour leur expertise sur le thème de l’autoconsommation et pour leur connaissance des tendances de terrain.
Ces entretiens ont vocation à recueillir, à dires d’experts, le ressenti et les perceptions des acteurs de la filière concernant l’influence de divers facteurs non-économiques sur la décision des acteurs du secteur résidentiel de s’engager ou non dans l’autoconsommation photovoltaïque.
Parmi les acteurs interviewés par Nomadéis :